Diplôme Kerzers (il est bizarre d'y mettre le portrait d'inconnus...)
La médaille...
Diplôme de la fédération suisse d'athlétisme
Au mois de juillet 2015, j'avais au programme l'épreuve cadette du Trail du Grand-Saint-Bernard (Verbier) : 29 km et 2500 mètres de dénivelé positif. En 2014, j'ai couru la distance en 7:21.41. Mon but pour 2015 était de 7:15.00. L'épreuve m'avait parue facile en 2014. C'est donc avec une très grande confiance que je me suis présenté au départ, à 13 heures à Liddes. A ce moment là, il faisait déjà 25 degrés (à 1'346 mètres d'altitude). Je suis arrivé au Col de Mille en 1:47.50 et à Lourtier en 3:49.20. Les chronos de 2014 étaient de 1:38.11 et 3:25.05. Il y avait donc un certain retard par rapport à 2014, du selon mois à la chaleur. A Lourtier, j'ai pris une pause plus longue (peut être dix minutes), puis je suis reparti, toujours assez confiant, même si je me sentais déjà fatigué.
Après les 1'160 mètres de D+ de la première montée sur le Col de Mille, je devais attaquer la 2ème montée de la Chaux, soit 1100 mètres de D+.
15 minutes après le départ (il faisait environ 30 degrés et le soleil tapait dur), les crampes ont commencé (cuisses et mollets) doucement d'abord, puis de plus en plus fort. Je savais qu'il me restaient environ 11 km à parcourir, dont 7-8 en descente. La barrière étant fixée à une heure du matin (il s'agit d'une épreuve 'initiatique' sans classement, je pensais dès lors à terminer 'au mental'. A un tiers de la montée, je n'en pouvais plus. J'ai décidé de m'assoir 5 minutes, puis je suis reparti. J'ai répété l'opération plusieurs fois. Je devais encore appeler l'hôtel afin de connaitre le code de l'entrée et j'ai décidé de le faire à ce moment. Un problème ne survenant jamais seul, voici que mon smartphone ne fonctionne plus : je n'ai donc également plus de moyen de communication s'il m'arrive quelque chose (accident) pendant la course. Je repars et tout les 50 mètres de D+, je m'arrête pour reprendre mon souffle. Est-il raisonnable de continuer ainsi alors que la nuit s'approche ? Après mûre réflexion, je décide de jeter l'éponge et je retourne à Lourtier.
Raisons de l'échec :
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préparation insuffisante, tant en montée qu'en descente (en fonction du résultat 2014, je me rappelais, faussement, d'une course facile) ;
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pas d'entrainement avec les chaussures de compétition et donc douleurs ;
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panne matérielle (téléphone, obligatoire sous peine de disqualification) ;
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chaleur (canicule).
Ici, un superbe film de l'épreuve 2015.
La principale finalité (et je dirai même la seule) des échecs, c'est d'en tirer les leçons pour se renforcer et vaincre la prochaine fois ! OK. Le 9 août 2015, j'ai Sierre-Zinal au programme, très belle course que je n'ai plus courue depuis 2003 !!!. L'échec n'est plus permis, puisque j'ai des invités : mes amis Sébastien et Caroline et mon filleul Louis seront là. je vais donc d'ici le départ faire du dénivellé. J'utiliserai pour cela la montée Hauterive-Chaumont, le long du funiculaire, qui présente une pente de 20% de moyenne (portions à 46%). Si vous êtes assidus de ce blog, vous connaissez déjà cet endroit, qui est décrit ici: Chaumont. D'ailleurs, depuis trois années, j'appelle cet endroit la 'piste Hoste', en hommage à mon copain Marc (c'est lui sur la photo).
Voici ci-dessous une capture d'écran (Garmin) montrant le dénivellé de cette pente. Ici, l'ascension de Chaumont est effectuée trois fois de suite. J'ai également fait des séances à deux et quatre montées.
Sierre-Zinal est à la porte et fera l'objet d'un prochain billet.
A bientôt, Jean-Louis