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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 17:05

Bonjour à tous,

 

 

depuis le marathon de Palma (octobre 2013), je dois avouer que je n'ai pas fait grand chose, sauf à courir 2-3 fois par semaine, pour ne pas perdre les bonnes habitudes. C'est que j'étais en attente de la neige pour varier et faire du ski de fonds et de la raquette à neige. Malheureusement, à part une belle couche d'or blanc au début décembre, nos régions jurassiennes restent désespérément sans conditions satisfaisantes pour les sports de glisse. Il semble que la neige soit enfin arrivée ce week-end, on verra ses prochains jours.

C'est pourquoi j'ai commencé le 10 janvier 2014 un plan d'entraînement prévu pour 5 km, pour gentiment monter en puissance. Eh oui, je commence cette nouvelle année en douceur. Ce plan est téléchargeable ici. Je n'ai pas fait le plan complet, car je dois commencer un autre plan pour les 15 kilomètres de Kerzers (15 mars 2014). J'ai fait un test le 13 février 2014, sur 5 km. Je me suis fixé comme objectif de le courir selon le concept MQSA, soit en 28:40. La météo était exécrable, fort vent dans le dos sur la première moitié, de face sur la deuxième. Avec la pluie et un terrain inondé. Heureusement, la température, pour la saison, était douce (6-7 degrés). J'ai fais un chrono de 18:24,75, but atteint, mais j'étais exténué.



Récapitulation de l'année 2013.


Les courses:


- 3 mars 2013: 10 kilomètres de Payerne. J'avais remplis le contrat que je m'étais fixé, soit terminer en moins de 56:15:00 (concept MQSA / mieux que son âge);


- 16 mars 2013: 15 kilomètres de Kerzers. Le chrono MQSA à faire était de 1:24:23 et j'ai fais 1:28:17,8. Cette contre-performance est due à plusieurs facteurs, dont un entraînement insuffisant et une chute quelques kilomètres avant l'arrivée.


- 18 mai 2013: Trail de la Vallée de Joux; vu les conditions météos dantesques, (voir ici) je suis content de mon résultat (je suis arrivé à l'extrême barrière horaire. Voir ici et les deux articles suivant;


- 6 juillet 2013: la petite Montag'Hard. C'est mon deuxième trail de l'année. Je suis assez content. Mais si je veux atteindre mon objectif 2014 (je vous en parle plus loin), je dois penser à augmenter ma dose d'entrainement en 2014;


- 10 août 2013: Gstaad Glacier 3000 2013. Si on cumule la distance et le dénivelé, on peut parler ici de 'mini-trail'. Je suis content de ma 'performance', j'ai mis deux minutes de moins qu'en 2008, avec des conditions cette fois-ci il me semble plus dures. Et en 2008, je n'étais pas encore sous statines! Voir ici.


- 20 octobre 2013: marathon de Palma de Majorque. Si dans un premier temps je suis déçu de mon temps, je suis réconforté en voyant celui de Marie-Josée Pérec, ancienne championne olympique, qui termine en 04:51:52, soit 4 minutes de plus que moi à Palma. Ou une autre personne, un 'people' dont je tais le nom, âgé de 52 ans, qui s'est entraîné 2 ans durant, avec un coach et qui a fait 04:59:57.Voir ici.

 

En 2013, j'ai, selon Garmin, couru 748, 28 km (entrainements et courses), en 177 sorties. J'ai fais 13'932 mètres de dénivelé et j'ai brûlé 57'248 calories.

 

Le 15.02.2014, je commence le plan spécifique '15 km de Kerzers', téléchargeable ici. J'ai parcourus 10 km en 57:57, bien plus aisément que les 5 km de jeudi dernier. Comme quoi, les conditions sont vraiment déterminentes.

 

 

Principal objectif 2014: cela sera le Matterhorn Ultraks 2014, une course de 46 km et 7200 mètres de dénivelé (positif et négatif). Je vous laisse découvrir les détails ici.



A bientôt

 

Ce lien mène à un article contenant les plans d'entraînement et les conseils de ce blog.


Jean-Louis

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 11:14

Bonjour,

 

me revoici après une assez longue absence. Après mettre consciencieusement entraîné (je pense que c'est la première fois que je fais un plan de A à Z), me voici parti ce vendredi 18 octobre 2013 pour Palma de Majorque. Nous nous y rendons pour un petit séjour touristique, agrémenté d'un marathon, DU marathon, devrais-je dire. Il s'agit en effet de l'un des derniers grands 'events' de l'année, avant la morte saison.

Après un vol sans histoires et la récupération des bagages, nous partons directement prendre la voiture réservée par les soins d'Alexandre. Nous retrouvons notre hôtesse Antoinette, et nous partons immédiatement pour la capitale, afin d'y récupérer les dossards.

 

DSCN1871

Le village marathon est installé au delà de ce petit lac.


Nous avons un premier aperçu de la vieille ville, très jolie. De jolies boutiques, bien approvisionnées, la plupart du temps avec des produits de qualité.

 

DSCN1874

Balade dans la ville ancienne.

 

En fin d'après-midi, nous remontons en voiture, destination notre lieu de villégiature: Porto Christo. La différence de température (il fait ici dans les 20°) nous plait beaucoup, il fait 10° de plus qu'à la maison. Le logement est très joli, dans un beau cadre, très calme. Il faut dire qu'il n'y a plus grand monde dans le lotissement.

 

Le soir, Antoinette nous emmène dans un joli restaurant, ou plutôt dans le patio de ce restaurant. Nous y dégustons quelques spécialités de la région. L'atmosphère est toujours très douce, parait-il assez inhabituelle pour la saison. Cette première nuit nous apporte un repos bien mérité. Je dois dire que cette coupure dans le rythme du projet professionnel qui m'occupe actuellement commence déjà à porter ses fruits...

 

Samedi matin, je pars courir un peu, histoire de détendre la musculature. Bénédicte m'accompagne, je ne pensais pourtant pas m'égarer . Puis nous partons en excursion à l'autre bout de l'île, dans une ville plus typique que d'autres, ceinte de magnifiques remparts. Pour le midi, nous avons emporté un pique-nique. La journée est assez chaude (plus de 25°) et cela m'inquiète un peu pour le lendemain. Le soir, nous mangeons à la casa, une recette concoctée par mes soins: 'Tomates-cerise en salade de pâtes au thon'. J'ai cuisiné 1,5 fois les quantités prescrites, il n'est rien resté!

 

Et nous voici déjà le dimanche matin. Nous nous levons très tôt et après un petit déjeuner assez léger (j'ai emporté un gateau-sport), nous partons en voiture, dans la nuit, à destination de Palma. Peu de monde sur la route, quelques nappe de brouillard (!). Nous laissons les autos dans un parking souterrain, puis nous rejoignons l'aire de départ. Nous sommes un peu en avance, aussi nous retournons quelques centaines de mètres sur nos pas, et nous prenons une boisson sur une terrasse. Cela nous permet aussi de passer une dernière fois dans des WC propres.

 

DSCN1855

Peu avant le départ.

 

9 heures, le départ est donné. Le ciel est un peu couvert, pas de soleil, il ne fait pas trop chaud (quand même 18-20°), je suis satisfait. Pour mon premier marathon depuis Paris (en 2008), je me suis fixé comme objectif 4:30. J'ai utilisé un plan trouvé ici, que j'ai trouvé bien conçu: http://runners.fr/plan-d-entrainement-marathon/.

 

Les premiers kilomètres se déroulent sans problème, je suis même un peu en avance sur l'horaire. Je constate que les meneurs vont trop vite, j'essaie de ne pas suivre leur allure. Durant les 10 premiers kilomètres, la course se fait le long de la baie de Palma, sur une boucle aller retour. Puis suivent une dizaine de kilomètres dans la vieille ville, avec beaucoup de changements d'allure et de virage. Ce n'est pas trop ce que j'aime. De plus, dans les ruelles, l'atmosphère est assez étouffante, humide.

 

DSCN1860

Passage d'Alexandre (10 km) ...

DSCN1861

 

Passage d'Aurélia (10 km)...

DSCN1865... et moi-même (marathon).

 

Nous quittons la vieille ville pour une deuxième boucle d'environ 20 km, de nouveau le long de la mer, mais dans l'autre direction, plus touristique et moins intéressante, visuellement. Je passe le 30ème km en 03:10:16, soit avec 1 minute et 40 secondes d'avance sur mon horaire. Je me dis alors qu'en gardant ce rythme, mon but sera atteint. Au 35ème kilomètre, il me semble que la température a fortement augmenté, ce que me confirme un thermomètre: 28 degrés. Et c'est à partir de ce moment que la situation se dégrade: au 35ème km, je fais 06:45 au km, je finis le marathon avec 08.05 au km et avec 18 minutes de retard sur mon plan... Deux kilomètres avant la fin, je dépasse les meneurs d'allure dont un abandonne... Je suis très déçu, mais je sais qu'en dessus de 18 degré, c'est pour moi fatal...

 

DSCN1877Je gère la fin comme je peux...

 

DSCN1879Je me fais même dépasser par une concurrente en tongs... (short rouge).

 

Quelques jours plus tard, ma déception s'atténue quand je vois les résultats du marathon de New-York ou d'ancien champions olympique d'athlétisme ont mis près de 5 heures pour les 42 km.

 

A bientôt

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 15:25

Bonjour,

 

Samedi 10 août 2013, 10 heures du matin Gstaad, 6ème édition de la course Glacier 3000.

 

Me voici au départ de mon troisième trail de l'année 2013. Il est vrai qu'il ne s'agit plus d'ultras trails comme j'aimais tant les faire. Mais cette course est loin d'être une sinécure, même si sa longueur n'est que de 26 km. Le départ se fait dans la petite ville, ou plutôt dans le grand village de Gstaad, si décrié par nos amis français, qui sont de plus en plus nombreux sur cette course. L'altitude est de 1'050 mètres. L'arrivée, 26 km plus loin, est à 2'950 mètres! On monte d'environ 200 mètres sur les 15 premiers kilomètres de course, puis de 2'000 mètres sur les derniers 13,5 km! La météo est idéale, je suppose qu'il fait à cette heure 18 degrés. Le soleil est là, le ciel est bleu, il ne fait pas trop chaud.

 

photo-gstaad2013-1-copie-5.JPG

Un peu de stretching avant le départ

 

A dix heures exactement, le départ est donné. Nous traversons très rapidement le village et tout de suite, nous nous retrouvons dans la campagne. J'ai déjà fait cette course en 2008 et vous pouvez en voir le compte rendu ici.

 

Sur la totalité du parcours, 6,5 km se font sur asphalte (petits chemins sans voitures ni trafic à proximité). Cet inconvénient (pour certains) est largement compensé par la beauté des paysages et les jolis chalets et fermes typiques croisés en route. Après 6 km, premier ravitaillement, de la boisson seulement. J'avais décidé, pour la partie 'plate' du parcours, de courir à 10 km par heure. Je suis dans les temps à ce premier ravito. Le deuxième ravitaillement est dans le village de Gsteig. Nous somme la à 1'184 mètres d'altitude. Mine de rien, déjà 134 mètres de D+. Il y a de l'eau, une boisson isotonique et des gels. Voilà qui n'est pas très esprit trail, n'est-ce pas? (mais les gels proviennent d'un sponsor).

 

Je courre avec un bidon, un mini coupe-vent raid-light et mes bâtons <Ultra Distance Black Diamond Z-pole>, qui pour l'instant sont dans leur pochette, elle-même fixée à ma ceinture porte-bidon.

 

Dans ce village, une animation intéressante, les sonneurs de cloches:

 

 

  

 A partir de Gsteig, la pente s'accentue: en 4 km, on monte de 100 mètres. En fait, le parcours est joli, on suit fréquement la rivière qui coule sur le fond de cette vallée, sur des chemins assez vallonés courant le long des berges. Reusch, km 15,5. Fini de rire, à partir d'ici, c'est l'ascension finale.


photo gstaad2013-4

Ravitaillement de Reusch

 

J'y arrive à 11:50, un peu en retard sur ce que j'espérais. Mon coach, parti vers 11 heures de Gstaad avec la voiture postale est sur place. Je prépare les bâtons pour la montée, je bois, je prends quelques morceaux de bananes et hop, c'est reparti. Depuis Reusch, altitude 1'332 mètres, il faut d'abord rejoindre Oldenegg à 1'919 mètres, avec un ravito intermédiaire à Büdemli (1'548 mètres). C'est précisément à cet endroit que je ressens une petite contracture à l'arrière du haut du mollet droit. En 2008, j'étais arrivé à la fin de la course 3 minutes avant la barrière horaire, avec de terribles crampes. Après coup, je sais que cela correspond au début de la prise des statines... Un petit replat et cela repart à la 'verticale', direction Oldenegg (l'exotisme du nom des endroits traversés devrait séduire nos amis étrangers).

 

photo-gstaad2013-8.JPG

En route pour Oldenegg

 

Un nouveau ravitaillement, il y en a maintenant tous les 2 km (j'ai d'ailleurs sauté le précédent). A ce niveau, c'est plus un marathon d'un trail, et je crois que l'organisateur devrait changer cela. Depuis Gsteig, et donc depuis que des gels sont distribués, le sol est jonché d'emballages de gels et de gobelets. Dans un ultra, si on de fait chopper à mettre quelque chose à terre, on est disqualifié! Tout ceci est fort dommage, car je pense que ce genre de course est justement une occasion de se tester pour partir sur un vrai trail.

 

Au départ de Oldenegg, le chemin, ou ce qui en sert, ressemble fort à certaines portions du Grand Raid de la Réunion: des blocs de rochers, des marches de 70 centimètres, un chemin qui disparait dans le chaos minéral.  On passe de 1'919 à 2'300 mètres. Cela justifie, je suppose, le nouveau ravitaillement de Martisberg (km 22). J'ai emporté un bidon de 600 ml mais il y a tellement de ravitaillement en route que je n' ai encore rien bu de celui-ci!!!


 

Ah! Cela commence à ressembler à un trail.

 

Le prochain point important est 'Cabane'. Il s'agit de la cabane du Club Alpin Suisse (CAS) des Diablerets. Nous sommes donc maintenant en Suisse Romande (canton de Vaud).  Nous voilà donc, après 23 km, à 2'485 mètres d'altitude. 'Plus' que 500 mètres de D+ à faire en 3 km (pour les connaisseurs: port de Neuchâtel-Chaumont, pour le dénivellé, pas pour la distance).

 

En principe, les 500 derniers mètres se font sur le glacier. Cette année, certainement en raison de l'enneigement exceptionnel (il a du neiger la-haut jusqu'en juillet), il faut faire au moins un km sur de la neige molle. Et je perds la quelques précieuses minutes. Aussi en raison de la fatigue et maintenant, à 3'000 mètres, franchement, fait pas chaud.

 

 

Je suis un des seuls concurrent munis de bâtons. Sans eux, je ne serais peut être pas arrivé avant la barrière horaire.

 

Le classement est visible ici: http://services.datasport.com/2013/lauf/glacier3000/

 

Ma grande satisfaction, en dehors d'avoir terminé est d'avoir toujours pu dépasser des concurrents sur le plat, mais surtout d'en avoir lâché 20 durant la montée. Et aussi d'avoir fait 2 minutes de moins qu'en 2008.


Je vous encourage à regarder le site de l'organisation qui montre de fort belles images de la région de l'Oberland Bernois. Oberland, en allemand, c'est 'Pays d'en haut'. C'est les Hauts, quoi, comme on dit à la Réunion! Voici le site de l'organisation: http://www.glacier3000run.ch/?lang=fr.

 

Plan de la course, dénivelé, etc.: http://www.glacier3000run.ch/PDF/streckenplan/Streckenplan.pdf

 

Merci à tous les bénévoles, aux sponsors, aux autorités et aux organisateurs pour cette super journée.

 

A bientôt

 

Jean-Louis

 


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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 15:33

Bonjour,

 

Dans mon arcticle précédent (trail de la Vallée de Joux), je vous parlais de mon prochain trail, à savoir 'La Montagn'Hard'. Le jeu de mots va au delà de la galéjade, jugez-en plutôt!

Le 6 juillet 2013, j'ai donc participé à la plus 'petite' des trois courses, à Saint-Nicolas de Véroce (Haute Savoie). Dans mon dernier article, j'évoquais le basculement de mon inscription de la 60 km à la 38 km, en raison de mon manque d'endurance sur les longs et très longs trails. Quand à l'épreuve reine de la série, elle totalisait 107 km.

Nous sommes arrivés sur place le jeudi 4 juillet déjà, histoire de s'acclimater. Bon plan, la météo changeant radicalement d'un jour à l'autre, passant du printemps maussade à l'été brûlant en un demi jour.

Le vendredi en fin de journée, réception des dossard, contact direct avec l'organisateur, voilà une organisation qui ne se prend pas la grosse tête! Puis repas du soir à notre hôtel, en compagnie d'amis clodoaldiens (Saint-Cloud).

Durant toute la journée, la température est montée, au sens propre comme au figuré. Après une mauvaise nuit de sommeil, je prends un petit déjeuner 'normal' et à 07:30, mon chauffeur me dépose au départ. 07:45: briefing, 08:00: le départ est donné. La température est encore agréable.


035-2013-0654-copie-1.jpgIl fait très très beau sur la Haute-Savoie.

 

Après quelques centaines de mètres sur le macadam, on amorce immédiatement une raide montée de 3 km et de 300 mètres de D+. Au plan de la Croix, nous avons déjà une première très belle vue du Mont-Blanc, immaculé. 4 km de descente suivent, nous menant à un peu plus de 900 mètres, soit presque 300 mètres plus bas que le départ. Et en avant pour la deuxième côte, environ 400 mètres de D+. Puis une descente de 2 km et un peu de plat, nous voilà au premier ravitaillement des Toilles. J'y arrive à 10:15, la barrière est à 10:30. Vu mes préoccupations au niveau de la santé, j'estime avoir déjà posé un premier jalon en atteignant ce point avant la barrière fatidique. Je bois abondamment, je mange quelques morceaux de bananes et en route. J'ai fais 12,5 km et 931m de D+.

 

Pratiquement dès le départ, on monte de nouveau, jusqu'au Col de la Forclaz. On passe ensuite à côté de l'hôtel du Prarion, puis après un moment de 'plat', on aborde une longue descente de plus de 5 km. Heureusement, pour le moment on est encore souvent à l'ombre des arbres. Car la chaleur arrive, très forte. J'ai d'ailleurs déjà vu une défaillance au ravito des Toilles et j'en verrais aussi au deuxième ravitaillement, celui de Bionassay. Ou j'arrive avec une demi-heure d'avance sur la barrière. J'ai donc gagné quinze minutes sur les derniers 10,7 km. A ce ravitaillement, je prends un peu plus de temps, en particulier pour remplir mon camel-back. Je suis en effet parti avec ce petit sac à dos contenant 1,5 litre de boisson, quelques gels et barres énergétiques, le matos obligatoire, le smartphone, un t-shirt de rechange et un micro-imper. A la montagne, on ne sait jamais... La conjonction entre le fait que je suis sans cesse l'oeil rivé sur la montre et le fait que mon smartphone/appareil de photo se trouve dans la poche arrière du camel fait que je n'ai pas fait de photos durant la course... J'ai couvert 23,2 km et 1800 mètres de D+.

 

En route pour la troisième montée. Maintenant, la chaleur est là, terrible. Il faut boire trois bonnes bouches toutes les 10-15 minutes. Je commence à sentir mes quadriceps, ce qui ne m'arrivait pas auparavant après une si courte distance. Les affirmations selon lesquelles les statines 'détruisent' les muscles semblent se confirmer... Par contre pas de crampes! Le balisage est absolument parfait, le paysage est divin, mais je commence à être dans le dur et j'ai de la peine à l'apprécier. Petite descente sur la passerelle de Bionassay, que l'on passe au pas, puis montée finale au col de Tricot (2'120 mètres). Il est 15:30 passé largement. D'autres personnes se reposent un peu, assises par terre au sommet de ce col. Il fait chaud, mais heureusement, un petit air ventile l'ambiance. 600 mètres plus bas et 2,5 km plus loin, on voit les chalets de Miages, c'est le prochain ravito. Certains concurrents croient avoir déjà dépassé la barrière, alors qu'il reste encore environ 40 minutes pour y arriver. Je repars. La descente est assez technique, mais je la fais sans peine. Par contre, je confirme que la baisse de la qualité de ma musculature ne me permets plus de descendre aussi vite qu'il y a trois ou quatre ans. Non seulement j'ai regressé en montée, mais aussi à la descente, la ou auparavant je gagnais du temps. J'arrive au ravito avec 10 minutes de marge. J'ai de plus en plus mal aux quadris et je me demande sérieusement si je ne vais pas abandonner. Surtout que l'estomac n'est pas au mieux non plus. A côté de moi, un gars qui se fait consoler par une bénévole décide d'arrêter. Je pense à mes amis qui vont me dire 'on n'arrête pas à sept kil de l'arrivée'. Je pense à ce que je dis toujours: 'tant que que t'es dans la barrière, tu ne peux pas arrêter'. Je pense à Marc, qui depuis quelques temps fait un super trail tout la haut, un trail éternel... J'écoute la bénévole: 'contre les douleurs musculaires (dues entre autres à la chaleur, par perte des sels au travers de la transpiration): 50% de coca, 50% d'eau et une pincée de sel. J'applique la recette. Tout cela me donne un ultime coup de pied au cul et deux minutes avant la barrière, je repars. J'ai couvert 31 km et 2780 mètres de D+.

 

On commence par quatre kilomètres de descente et 500 mètres de D-. Un petit km de plat et c'est reparti pour plus de deux km de montée, la plus courte en longueur, et aussi en dénivellé, puisque que de 400 mètres de D+. Mais pour moi, la plus dure. Car je suis au bout du rouleau. Raplatplat. Vidé. Cette montée est interminable. Mais tout ayant une fin (sauf les saucissons qui en ont deux), on arrive en haut de cette montée. On rejoint le chemin du plateau de la Croix (la boucle est bouclée) et enfin, enfin, on fait le dernier km de descente, jusqu'à l'arrivée. Qui pour ma part se fait dans l'indifférence. On m'enlève la puce du dossard, on ne me dit pas si je suis dans la barrière, et donc classé. Cerise sur le gateau: le fût de bière est vide (on avait un bon pour une bière dans le pack du dossard). 

 

J'ai mis 10:59:38 pour couvrir la distance de 39 km et 3'380 mètres de D+. 6 sportifs sont classés après moi et 30 finishers ne sont pas classés, je ne sais pas pourquoi (triche?). 181 arrivants sur 260 inscrits, celà fait 30% d'abandons.

 

Affiche-copie-2.jpg

 

Profil-39km-300x197-copie-1.png

Le profil de la 39 km.

 

Et voici l'adresse du site de l'organisation ou vous trouverez tous les renseignements que vous pourriez désirer connaître: http://www.lamontagnhard.fr/

 

Et voici le lien du charmant petit hôtel que je vous recommande chaudement si vous passez dans le coin: http://www.lafermedecupelin.com

 

035-2013-0652.jpg035-2013-0649.jpgLes vues que l'on a depuis l'hôtel...

 

Après quelques jours de repos, je vais me mettre à l'entrainement pour le prochain objectif: le marathon de Majorque.

 

A bientôt

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 17:55

Bonjour,

 

je m'étais d'abord inscrit pour la variante 60 kilomètres de cette course de Haute-Savoie dont le départ sera donné le samedi 6 juillet pour les 38.5, 60 et 100 kilomètres. En raison du résultat du trail de la Vallée de Joux, j'ai estimé plus sage de faire transférer mon inscription du 60 au 38,5 km. Je prendrais donc le départ à 08:00, alors que Sébastien Le Drogo sera déjà parti depuis une heure pour son 60 km. Le 100 km (en réalité 105,2) aura 8811 mètres de D+, le 60 km (en réalité 58,1 km) comptera 3903 mètres de D+ et mon 38,5 km me fera grimper 2676 mètres de D+. Compter la même quantité de D-. Pour les autres détails des courses, voir ici: http://www.lamontagnhard.fr/.

 

Pour l'entrainement, j'ai repris le plan que j'ai utilisé pour la Vallée de Joux. La préparation a été un peu perturbée par la météo, mais je suis confiant pour la course. Ma seule inconnue est de ne plus pouvoir dire quasiment avec certitude si je vais pouvoir rentrer sur l'arrivée dans les barrières horaires.

 

Parmi les sorties longues effectuées dernièrement, voici quelques vues prises sur le parcours des Rochers de Naye, 1600 mètres de D+ pour 13 km, le 14 juin 2013:

 

035-2013 0607

Parti de Montreux sous le stratus, il faut monter jusqu'à Glion pour trouver le soleil.

 

035-2013 0608

Peu avant l'arrivée, il faut encore, à une semaine de l'été, traverser des plaques de neige. Dans la partie sommitale, le chemin est très endommagé par la neige et le gel.

 

Le 17 juin, j'ai fais un parcours que je connais comme ma poche, en direction de Enges. 2 jours auparavant, le Joran s'était abattu avec une rare violence sur la région, faisant même annuler la cérémonie d'ouverture de la fête fédérale de gymnastique (60'000 participants !!!). Voici un témoignage du passage de ce mini Lothar.

 

035-2013 0611 4

 

Tout le long du chemin, des dizaines d'arbres à terre...

 

Le 21 juin 2013, j'ai fais une partie du parcours du défi du Val-de-Travers, soit Noiraigue-Les Oeillons-Le Soliat-La ferme Robert-Les Oeillons-Noiraigue: environ 15 km avec environ 1'000 mètres de D+.

 

035-2013 0617

Fin de la montée des 14 contours, le cirque est en vue. Je n'y vois ni chamois, ni bouquetins...

 

En descendant sur la ferme Robert par le chemin du Single, j'ai rencontré deux bouquetins qui étaient si peu farouches que je l'ai ai d'abord pris pour des chèvres domestiques. C'est qu'ils doivent "sentir" qui sont dans une réserve naturelle protégée et donc hors d'atteinte des prédateurs humains...

 

035-2013 0623

On s'observe ...

 

035-2013 0626

Va-t-on laisser passer le bipède?

 

035-2013 0633

Ben non, j'ai pas finis mon repas, moi.

 

035-2013 0641

Ah oui, je suis très beau!

 

Après quelques minutes, je suis reparti en passant à un mètre des deux compères. A part eux, j'ai également rencontré une dizaine de marcheurs et deux coureurs. C'est que le jour précédent, un autre tempête orageuse s'est abatue sur le littoral neuchâtelois. Certains vignerons de la région on perdu le 100% de leurs vignoble et n'auront pas de récolte pendant au moins deux ans.

 

Je prévois encore une sortie longue la semaine prochaine, puis "retour au calme" avant la course. En espérant qu'enfin la météo soit clémente!

 

A bientôt

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 17:19

Bonjour,

 

ce dimanche matin 19 mai 2013, le premier objectif costaud de 2013 est devant nous: le trail de la Vallée de Joux avec ses 56 kilomètres, 2750 mètres de dénivelé positif et comme point culminant le Mont Tendre, à 1678 mètres d'altitude. Quelques jours avant la course du 19 mai 2013, l'organisation nous a envoyé un mail pour nous communiquer la décision de modifier la fin du parcours, pour cause de présence de neige restante de l'hiver dernier. Cette année, le Mont Tendre est trop dur !!! Si il y a encore de la neige maintenant en dessus de 1300 mètres, c'est qu'il en est beaucoup tombé d'une part, mais c'est surtout en raison du très mauvais temps de ces dernières semaines, qui empêche la neige de disparaitre complètement. Est-ce aussi pour cela que la fréquentation de ce blog est en baisse pour ce mois (en orange) par rapport au mois de mai de l'année dernière (en gris)? Je pense que oui.

 

stat 05 2013

Statistique de mai 2013 versus mai 2012

 

Ci-dessous, on voit en rouge la nouvelle partie du parcours entre l'Abbaye et l'arrivée (troisième tranche de la course).

Modif cause neige

Troisième et dernière partie du 56 km.

 

Nous passons la nuit de samedi à dimanche directement dans la vallée de Joux, histoire de s'imprégner de la région. La météo est à l'image des dernières semaines. En fin de journée, il ne pleut pas (plus). Les averses se déclenchent durant la nuit, un vrai déluge. Les chutes de pluie sont sensées se terminer le dimanche matin à 06:30. Un peu avant six heures du matin, nous touchons les dossards et faisons contrôler les sacs (matériel obligatoire). 06:15, le départ est donné à Vallorbe, sous la pluie, heureusement pas trop diluvienne.

Nous courrons environ 2,5 kilomètres le long de la rive sud de l'Orbe. Première montée, nous arrivons à la grotte aux Fées. Nous traversons ensuite la route qui mène à la vallée de Joux. Au bord de la route, Dominique qui nous a véhiculé jusqu'au départ nous souhaite une bonne course. Une montée de plus d'un kilomètre nous mène à proximité de la frontière, à environ 1200 mètres. Jusque là, les sensations sont bonnes. Direction le Mont d'Or, en courant à flanc de coteau, toujours à 1200 mètres. La cabane du Mont d'Or est atteinte après 75 minutes d'effort, alors qu'il m'avait fallu 90 à la reconnaissance. Compte tenu du fait qu'il y a deux semaines je cherchais mon chemin, la différence n'est pas énorme. Mais en partant à 06:15, c'est plus difficile, donc tous comptes faits, c'est pas mal.

 

Mont d'Or

Cela ne se voit pas sur la photo, mais la neige tombe encore!!!

 

Après le Mont d'Or, on suit le chemin des crêtes pendant 2 kilomètres (nous sommes donc maintenant en France), puis on entame la première descente. Le chemin est plus aisé que lors de ma reconnaissance (je n'avais alors pas le parcours exact) et j'arrive au Day avec 30 minutes d'avance sur la barrière horaire. Cette confortable avance me rassure sur la possibilité de terminer enfin un trail, ce que je n'ai plus fait depuis longtemps, si j'excepte la petite Transjurassienne de l'année dernière (qui était plus courte et plus facile). Je ne m'attarde pas et la montée en direction de Pré Giroud commence. Dans cette montée, j'ai le premier 'moins bien' de la journée. Au bout d'un moment, je me retrouve dans un grupetto de toute fin de peloton. Après, c'est le Chalet de Premier, puis le lieu-dit Sur Grati ou on rejoint l'ancien tracé. Dès que je suis au 'plat', ou en descente, je reprends un peu de distance avec les autres membres du groupe. Je me sens mieux. Je suis constamment juste derrière ou juste devant un binôme de deux copains, beaucoup plus jeunes que moi, qui courent ensembles. Il y a encore un ou deux autres concurrents derrière.


Depuis Sur Grati, on courre environ 1,5 km jusqu'au hameau Le Plâne, dont plus de 500 mètres dans un bourbier total, en fait un chemin défoncé par les engins de bûcheronnage. Une bonne petite montée de quelques centaines de mètres avec un fort dénivelé constitue la première approche de la Dent de Vaulion. Une concurrente blessée reçoit de l'aide devant une ferme. Torsion de cheville. La montée à la Dent de Vaulion se fait sans encombre. Comme il n'y a pas de barrière horaire à cet endroit, je ne me souvient pas de l'heure, mais je vois que la demi-heure d'avance que j'avais au Day a du fondre. Je ne dois donc pas tarder dans la descente sur l'Abbaye. Tout du long, j'apprécie d'être venu en reconnaissance ces dernières semaines, ce qui me permet de gérer au mieux mon effort. La descente n'est pas difficile, mais boueuse et glissante et c'est ainsi que deux ou trois glissades heureusement sans gravité me recouvrent de boue du côté du postérieur.


J'arrive à l'Abbaye pile-poil sur la barrière horaire. Je m'octroie 5-10 minutes de pause pour la première fois depuis 06:15 alors qu'il est 12:15 et que 36 km sont derrière. Je me ravitaille correctement avant d'attaquer le dernier tiers de la course. Au bord du lac, la météo n'est pas trop mauvaise, mais il y a du vent et comme je suis détrempé, je commence à sentir le froid. Sac au dos, en avant marche.


Dès le départ de l'Abbaye, on commence par une montée assez rude d'environ 1 km. Les concurrents avec qui j'étais en compagnie avant l'Abbaye sont partis avant moi et du coup, je suis maintenant bon dernier. Le dernier ravitaillement qui a été déplacé vu que nous n'irons pas au Mont Tendre est atteint. Nous avons maintenant couvert environ 45 km. On court maintenant sur un 'haut-plateau' ou en hiver le chemin est recouvert par la neige d'une piste de ski de fond. Il y avait encore beaucoup de neige il y a deux semaines, elle a bien fondu. Toute cette flotte fait que nous courrons à nouveau dans la gadoue. Je descends maintenant sur la Vallée de Joux.  Je rattrape les deux compères du matin, puis je les dépasse. Dans la descente, je dépasse encore un concurrent occupé à téléphoner. Enfin le lac est en vue. Reste les deux derniers km de plat avant l'arrivée. M'y voici enfin, je passe la ligne d'arrivée, attendu par Sébastien déjà douché et rechangé. Je suis content, cette fois j'ai terminé, tout juste dans la barrière horaire, mais j'ai terminé. Et pas dernier. Par rapport au derniers essais, c'est un progrès. Mais ce résultat me demande un effort tel que je dois me demander ce que je dois changer dans ma préparation ou dans mon/mes objectif/s.

 

Arrivee-TVDJ-2013.jpgBoueux, mais content!


Après l'effort, comme toujours, le réconfort: tout à notre joie, nous allons passer un agréable moment autour d'un bon repas à la table de l'un des restaurants réputés de la Vallée: www.restaurantdulaclepont.com.


 

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http://www.trailvalleedejoux.ch/banniere.jpg

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 15:34

Bonjour,

 

voici donc la deuxième partie de la reconnaissance de ce parcours, partiellement nouveau. Départ de bon matin de la gare de Le Day, à 09:15. Le trajet fait 35 kilomètres pour environ 2000 mètres de D+, j'estime que cela représente les deux tiers de l'effort total du trail. Le temps impartit par l'organisateur pour cette tranche est de 6 heures. Je quitte rapidement Le Day par une petite route goudronnées qui après quelques centaines de mètres est remplacée par un chemin forestier. Le Day se trouve à 768 mètres et on passe après 2 kilomètres déjà à 1140 mètres, au lieu-dit Pré Giroud. S'y trouve un fort militaire de la deuxième guerre mondiale, camouflé dans ce qui semble être un banal chalet. Je vous conseille de visiter le site WEB de l'association du fort. Quand à moi, je continue mon chemin en direction du Chalet de premier. Encore un km et j'arrive à Sur Grati. La météo est maussade, mais je n'ai pas trop froid.

 

Vallorbe.jpg

En bas, Vallorbe.

 

A cet endroit (Sur Grati), le chemin rejoins le tracé de l'année dernière. Je suis donc maintenant en terrain connu, à environ 5 km du sommet de la Dent de Vaulion. Sur environ 2 kilomètres, la progression se fait à une altitude d'à peu près 1100 mètres, sur des sentiers forestiers partiellement éventrés par les engins de halage de bois. Vu toute la pluie tombée ces dernières semaines, le terrain est très bourbeux, mais pas dangereux. Nous arrivons au hameau Le Plâne, après une descente qu'il va falloir compenser par une forte et raide montée qui en moins d'un km nous porte à 1285 mètres. Encore un kilomètre et demi jusqu'au sommet, à 1483 mètres. Il y a deux ans, j'avais eu, sur cette dernières montée de terribles crampes musculaires aux jambes. Cette année, rien, pourvu que cela dure...

 

 

Sommet-Dent.jpgSommet de la Dent de Vaulion et au loin, la vallée de Joux!

 

Au sommet, il ne fait pas chaud, je ne m'y attarde donc pas. Commence maintenant la descente sur le village de Le Pont. Et tout au début de la descente, qui commence immédiatement derrière le chalet de la Dent, je constate ou je me suis trompé de chemin l'année dernière: j'avais continué tout droit et j'étais arrivé à Petra Félix. Complètement paumé, cherchant mon chemin (plus de balises), me sachant déjà pas trop en avance, j'étais arrivé à la barrière horaire de l'Abbaye avec 15 minutes de retard.

 

LacJoux-copie-1.jpg

A droite, le Lac Brenets et en haut, le Lac de Joux.

 

Aujourd'hui, tout va bien. Arrivé au Pont, je m'accorde une petite pause ravitaillement (sandwich tiré du sac) et je repars. Les deux kilomètres du bord de lac me semblent plus court que d'habitude. Depuis l'Abbaye, il reste à vaincre le Mont Tendre, point culminant de la course, à 1678 mètres. Le premier km est assez pénible, avec ses 300 mètres de D+. Je suis maintenant à 1300 mètres environs et des plaques de neige apparaissent par-ci par-là. mais le sentier reste praticable. Arrivé à 1400 mètres, les choses se gâtent. La neige recouvre maintenant complètement le chemin. J'hésite à retourner en arrière. Alors qu'en temps ordinaire ce chemin doit être assez roulant, ma progression est très lente, ponctuée de glissades, d'arrêts, d'enfoncements jusqu'aux mollets... C'est vraiment très pénible et il commence à faire froid. J'arrive enfin au Chalet de Pierre. Il reste un km jusqu'au sommet, mais aussi 130 mètres de dénivelé. Et après le sommet, il y aurait encore deux km de descente dans la neige. Je décide de ne pas faire l'ascension finale. Et depuis le Chalet de Pierre, je décide de descendre directement en direction de Pré d'Etoy, ou, selon la carte, il y a une chemin qui devrait me permettre de rejoindre le parcours normal. Hélas, 100 mètre de D- plus bas, la neige est toujours présente. Et je progresse toujours aussi lentement sur encore deux km. Je rejoins le parcours de la course au lieu-dit Croset au Boucher. Il y a toujours de la neige. J'amorce la descente en direction de l'Orient et vers 1300 mètres, la neige disparait. Il me reste six ou sept kilomètres que j'arrive à faire encore assez confortablement. J'arrive enfin à la gare de Le Sentier ou le train me cueille après 5 minutes d'attente. J'ai parcourus 32 km en 6:30. Compte tenu des difficultés, je pense que j'aurais pu terminer en moins de six heures. Je suis donc assez confiant pour le trail du 19 mai 2013.

 

Profil.jpgLe site de l'organisateur.

 

Hier samedi 11 mai, j'ai fais ma dernière séance d'entrainement 'importante', soit de mon domicile à Enges et retour, 16,6 km avec 400 mètre de D+/-. J'ai fais le trajet en 2:00:42, alors que le 12 avril j'avais fait 2:26:40 et le 22 avril 2:09:17. Visiblement, l'entrainement semble porter ses fruits... A vérifier dans une semaine!

 

 

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 12:17

Bonjour,


me voici de retour pour vous parler du Trail de la Vallée de Joux, qui aura lieu le 19 mai 2013. Ces dernières semaines, j'ai effectué une reconnaissance du parcours, dont la première partie d'environ 21 kilomètres est nouvelle. Cette double reconnaissance faisait partie de ce plan d'entrainement. Le premier mai 2013, j'ai donc fait la première partie, soit Vallorbe-Le Day, 21 kilomètres avec environ 700 mètres de dénivelé positif (D+), et autant de D-.

Le départ a lieu au centre sportif de Vallorbe, altitude 749 mètres. Ce premier mai, j'ai quitté la maison sous le soleil, mais le Jura est sous les nuages et la brume. La température, environ 12-15 degrés est idéale pour moi qui supporte mal la chaleur à l'effort. Les trois premiers kilomètres se courent en parallèle à l'Orbe et en lisière de forêt.

Orbe

Les sources de l'Orbe sont toutes proches.

 

 Puis vient la première montée, jusque à la Grotte aux Fées (800m). Encore environ un km de montée, on arrive à 1200 mètres et à un croquignolet  frontière, qui n'est plus exploité.

Douane

Les douaniers de l'époque ne devaient pas se marrer tous les jours...

 

Depuis cet endroit, on part en direction du Mont d'Or. Le chemin suit plus ou moins la courbe de niveau et ainsi, on progresse en forêt et en lisière de pâturage jusqu'au lieu-dit Pralioux. Une montée d'un peu plus d'un km nous porte à 1'380 mètres et à la Cabane du Mont d'Or, qui est encore fermée.

Cabane CAS

La cabane CAS du Mont d'Or, altitude 1380 mètres.

 

Je suis parti depuis 1 heure et 45 minutes. A nouveau, je suis sur la frontière. Un petit saut en France me permet d'admirer le côté français de la Borne frontière. La république ne serait pas arrivée jusque là?

 

Borne.jpg

Y auraient-ils encore des nostalgiques de la Fleur de Lys?

 

Retour en Suisse et en route pour le sommet du Mont d'Or, par les chemin de Crête. Je traverse la frontière sans m'en rendre compte. Ma progression est freinée par la présente d'importantes quantités de neige dans les envers peu exposés au soleil (quand il y en a...), et évidement ces envers sont là ou passe le chemin...

 

Neige.jpg

Heureusement qu'il y a les traces de randonneurs...

 

Je suppose que jusqu'à la course, plus de deux semaines après la reconnaissance, la neige aura fondu! Le mont d'Or (1461 m.) est dépassé. Je suis maintenant au soleil. Quelques touristes et les chamois admirent la mer de brouillard et de stratus des vallées inférieures.

 

Brume.jpg

Depuis le bord du cirque, on surplombe les nuages ou je me trouvais il y a encore une demi-heure.

 

Après le sommet, toujours sur les chemin de crêtes, on longe un cirque rocheux qui évoque le Creux du Van. J'arrive à l'arrivée sommitale du télésiège du Troupezy. Et je prends un mauvais 'chemin'. Je suis en fait le trajet du télésiège. dont la longueur avoisine le kilomètre. Mauvais choix: après deux ou 300 mètres, je me retrouve devant une forte déclivité ressemblant à un précipice, ou se trouvent de gros blocs de pierre, venus là par éboulement. Au lieu de remonter, je pense pouvoir passer par la forêt, sur le bord de la tranchée. Deuxième mauvais choix: la forêt est très pentue aussi, très humide, très glissante. Je perds au moins 15 minutes. J'arrive enfin au départ du télésiège. Encore un kilomètre et j'arrive dans le hameau "Les Tavins". A la bifurcation, je vois un panneau indicateur désignant Jougne-Centre. Diable, que fais-je sur territoire français? Effectivement, depuis la cabane du Mont d'Or, le tracé est sur France. Je comprends mieux l'absence de panneaux indicateurs de randonnée. Aux Tavins, j'ai un peu de peine à me repérer et je perds encore quelques minutes. Finalement, un km plus loin, aux Echampés, je retraverse la frontière et je me trouve maintenant à environ 3-4 km du Day, but de la journée.

 

Echampés

Depuis les Echampés, on voit au loin le cirque du Mont d'Or. Les nuages et la brume ont donc disparus!

 

Sur ces trois km, je perds encore un peu de temps, car les indications pour la gare du Day (altitude 768 m.) ne sont pas très précises et je dois chercher mon chemin. Finalement, j'arrive à destination après 3:54:09. Cela me donne une indication sur ce qu'il faudra accomplir le jour de la course, la barrière horaire en ce lieu étant de 3:30. Mais un jour de bonne forme, un parcours bien balisé, un ravitaillement adéquat, une bonne météo, tout ceci devrait permettre d'y arriver sans trop de problèmes. Cette première partie du parcours est plaisante et diversifiée. Elle représente, je pense, un bon tiers de l'effort total.

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 15:56

Bonjour,

 


 

le 16 mars 2013 a eu lieu la 35ème édition des 15 km de Kerzers.Pour ma part, il s'agissait de ma 17ème édition consécutive! Pour la beauté du parcours et l'organisation, je vous prie de vous reporter aux articles des années précédentes. Pour cette course, j'avais trois objectifs:

1° terminer coûte que coûte, afin de ne pas briser la chaîne de réussites: ma vingtième consécutive me vaudra une médaille spéciale;

2°faire mieux que l'année dernière ou l'entrainement était pratiquement inexistant;

3° atteindre la limite MQSA (mieux que son âge), soit 1:24:22. Voir l'explication à ce sujet dans l'article précédent, '10 km de Payerne'.

 

Tout est bien allé jusqu'à la fin du 9ème kilomètre. J'ai perdu un peu de temps dans la montée du Golaten, mais après celle-ci, j'ai récupéré quelques secondes et au 12ème km, j'étais dans le chrono de l'année dernière, mais en retard sur le temps 'MQSA'. Et soudain, c'est la chute: étais-je en train de regarder mon Garmin, la fatigue est-elle en cause, je ne me souviens plus. En tous cas, j'ai mis un pied dans une ornière, alors que je courais dans un faux plat descendant, donc relativement vite puisque je cherchais encore à reprendre des secondes. Et le roulé-boulé fut assez violent. Blessé aux mains et au visage, j'ai pu repartir environ 30 secondes après être tombé. Un peu choqué, j'ai eu de la peine à reprendre une bonne vitesse et en fait, j'ai vraiment du me faire violence pour rejoindre la ligne d'arrivée, en 1:28:17,8, soit mon plus mauvais chrono en 17 éditions.

 

Après avoir un peu analysé ce résultat, j'ai pu constater plusieurs erreurs de ma part, voici les deux principales:

1° un plan d'entrainement de 10 km pour préparer Kerzers est insuffisant. D'ailleurs les années précédentes, j'utilisais un plan pour semi-marathon, d'ou plus d'endurance;

2° courir un 10 km une semaine avant Kerzers n'est plus à ma portée: l'âge avançant, j'ai besoin de plus de récupération.

 

Voici une vue de mon arrivée, le clip est offert par le sponsor Migros (on me voit sur la dernière image de la vidéo, avec du sang sur la joue).

 

médaille Kerzers 2013 4

La valeur de la médaille m'est plus sentimentale qu'esthétique...

 

Kerzers2013-2.jpgAvant la montée du Golaten, le long de la rivière.

 

J'ai repris l'entrainement le 4 avril dernier, avec ce plan (à ce jour, j'ai fais les deux premières séances). L'objectif est de courir le trail de la vallée de Joux, le 19 mai 2013. Cette course sera en fait une préparation pour le gros morceau de l'année: les 60 km de la Montagn'hard de Saint-Nicolas de Véroce, le 6 juillet 2013. Pour les sept semaines séparant les deux trails, j'utiliserai la fin d'un autre plan d'entrainement que je mettrai dans un prochain article. Prochainement, des nouvelles de l'entrainement!

 


Ce lien mène à un article contenant les plans d'entraînement et les conseils de ce blog.

 

A bientôt.

 

P.S.: les photos de Kerzers ne sont pas encore arrivées...

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 16:42

Une fois n'est pas coutume, je fais cette année l'ouverture de la saison à Payerne, jolie ville de la Broye vaudoise  (www.payerne.ch), avec un 10 kilomètres parfaitement organisé par le CAB (Centre Athlétique Broyard), 10 kilomètres  avec lequel je teste le concept MQSA. L'acronyme MQSA signifie 'mieux que son âge', je l'ai découvert dans la magazine Zatopek (www.zatopekmagazine.com). Cela consiste, pour une personne de 60 ans à courir un 10 kilomètres en 60 minutes. J'ai donc qualibré mon Garmin à 56:15:00, ce qui correspond à mon âge + 3 mois. Au km 5, j'avais 172 mètres d'avance sur le concurrent virtuel Garmin et j'ai décidé de baisser à 150 au 6ème kilomètre. C'est assez difficile de baisser l'allure et au km 7, j'avais toujours environ 160 mètres d'avance. Et soudainement, mon allure a baissé, sans que je m'y force. A 1 kilomètre de l'arrivée, je n'avais plus que 50 mètres d'avance. J'ai placé un sprint 200/300 mètres avant l'arche d'arrivée et j'ai fini avec environ 80 mètres d'avance et un chrono de 55:48:06.

 

10km depart

Le départ à 16 heures, sous un soleil enfin revenu.

 

Le premier but de la saison est donc atteint. Pour l'entrainement, j'ai utilisé un plan trouvé sur le site de sport Lepape (www.lepape-info.com/entrainement/planentrainement-10-km-objectif-50-mn). La baisse de régime depuis le 7ème kilomètre m'inquiète cependant un peu pour les 15 kilomètres de Kerzers (http://www.kerzerslauf.ch/francais.html). Si j'applique ce concept à cette course, je dois mettre mon Garmin à 1:24:23. L'année dernière, j'avais fait environ 1:26, mais j'étais moins entraîné. Par contre, j'ai déjà fait moins de 1:20:00 sur ce parcours. Pour atteindre cette deuxième cible, je dois faire une semaine allégée, et essayer ne pas prendre d'avance sur les premiers kilomètres.


La course de Kerzers aura lieu le 16 mars 2013.


Un deuxième concept que j'ai découvert dans le même magazine, c'est l'indice Zatopek. Cela consiste à soustraire son âge à son chrono, toujours pour un 10 kilomètres. Dans mon cas et pour cette course: 55,8-56,2 = - 0.4, ce qui est bon résultat, mais qui est améliorable. C'est peut être une bonne méthode pour raviver la flamme et faire renaître l'enthousiasme...


Aurélia et Alexandre ont également participé à la course de Payerne et nous voici ci-dessous après l'arrivée.

 


Payerne2013 2

Avec à nos pieds le prix souvenir..., un morceau de Gruyère!!!

 

Dans une semaine, vous trouverez ici le compte rendu de ma 16ème Kerzers consécutive.


Les résultats de Payerne 2013: http://services.datasport.com/2013/lauf/payerne/.


À bientôt.

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