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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 21:57
Bonjour à tous,

le 21 juin 2008, j'ai donc couru le Défi du Val-de-Travers, pour la première fois. En fait, je m'étais déjà inscrit en 2004, mais la course avat été avortée en raison des intempéries. Cette fois-ci, c'est en compagnie de Sébastien Le Drogo que je m'élance. Nos épouses et compagnes respectives s'occupent de l'assistance. Mais commençons par le commencement.

Vendredi 20 juin.
Les parisiens arrivent aujourd'hui par le train TGV de 11h57. Suite à une avarie au niveau de la caténaire, ils débarquent finalement vers 12h30, ils ont dû passer par la ligne de Vallorbe. Nous planquons les bagages en consigne, puis nous desacendons en ville pour y prendre le repas de midi.
Descente en ville.
 
Sur l'affiche ci-dessous, le Creux-du-Van ou nous passerons demain durant la course; le commentaire est évidemment une allusion à l'Euro 2008 qui se déroule en ce moment.


Des pâtes s'imposent, c'est pourquoi, j'ai choisi un restaurant spécialisé dans cette 'spécialité'. Nous choisissons tout trois des spaghettis bolognaise. C'est la seule chose que je n'ai plus, répond la serveuse. Ca commence bien...

Le bistrot est un peu décati et le personnel pas trop acceuillant...

Au moment de payer, la carte de crédit n'est pas acceptée, il faut aller retirer du cash à la banque du coin. Quel acceuil!!! C'est la première fois que je viens ici et assurément aussi la dernière...

Nous reprenons la route en direction du port de Neuchâtel, j'ai organisé une petite croisière sur le lac, histoire de meubler l'après-midi. Neuchâtel-Portalban et retour, un peu plus d'une heure dans la fraîcheur relative du lac. Car au soleil, il fait 30 degrés...

Rive sud du lac de Neuchâtel

De l'autre côté, Neuchâtel et la chaîne du Jura.

Parisiens en vadrouille!

Même si il y a de l'air sur le lac, il fait vraiment chaud, environ 30 degrés.

Après une bonne heure de bateau, nous reprenons le chemin de la gare de Neuchâtel, nous récupérons les bagages et nous prenons le train régional pour le Val-de-Travers.

Nous voilà au centre sportif de Couvet.

Nous allons prendre ce qui sera notre logement pour la nuit prochaine.

Caroline fait le tour du propriétaire. Douche, WC, rien ne manque. L'inspectrice est satisfaite! Elle est même surprise de la qualité des infrastructures.

Ensuite, nous allons prendre un verre en attendant l'ouverture de la remise des dossards.

Le petit salon du restaurant du centre sportif, surplombant la piscine couverte. Charmant!

Consultation de la doc de courses futures... avant même d'avoir commencé celle de demain!

Devant le drapeau, on reste sérieux!

Pensif, l'ami Sébastien!

Le centre sportif est situé en bordure du village de Couvet, en pleine campagne.

Qu'elle super idée que d'être venu se mettre au vert, dans l'air pur de la campagne. Et maintenant, c'est l'heure de la pasta-party.

Une grande partie du bénévolat est le fait de seniors, ce mélange des générations fait plaisir à voir.

Deuxième tournée!


Après le repas, petite promenade digestive le long de l'Areuse. Je donne quelques explications à Séba, histoire de me rassurer moi-même...



Le soleil se couche, il est temps d'en faire autant,,,

... mais le mieux est encore de prépaper le matos pour demain!

Et voilà le jour J. Il fait beau et déjà chaud dehors! Après toutes ces semaines de mauvais temps, tu parles d'une chance!

Quand faut y aller, faut y aller!

Tout mon public est là (Jean-Louiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis), on peut y aller!

C'est parti! Dans 9 heures 57 minutes 8 secondes et trois dixièmes, Sébastien franchira la ligne d'arrivée!
Pour ma part, il me faudra 11 heures cinquante minutes 15 secondes et 4 dixièmes pour effectuer le même trajet. Il est vrai que ce jeunet affiche une quinzaine d'années de moins que moi au compteur!

Ni Sébastien ni moi n'avons emporté d'appareil photo pendant la course. C'est déjà bien assez dur comme cela! Sur la prochaine image (toutes les photos sont de Caroline), nous voyons donc Séb arriver au premier 'gros' ravitaillement, dans les forêts de Môtiers, si chères à Jean-Jacques Rousseau. A ce moment de la course, nous avons fait environ 29 kilomètres et plus ou moins 700 mètres de dénivelée positive. Pour le moment, ce n'est que du plaisir: température relativement fraîche, 10 premiers kilomètres au plat le long de la rivière, petite montée dans la forêt jusqu'au Soliat et descente sur Môtiers: c'est vraiment tranquille! Que du bonheur. La preuve! On a vu un type qui courait pieds nus (sur un trail de moyenne montagne, quand même) et un autre en combinaison de plongée noire, avec des gants!!! Un peu fada, les sportifs? Peu chère... A part ça, jusque là, rien de spécial sur les chemins jurassiens, des bouquetins, des vaches, quelques éléphants...


A propos, j'ai vu un photographe 'pro' qui nous prenait au Soliat, mais je n'ai pas son adresse, si quelqu'un peu me renseigner...

Sébastien arrive à Môtiers...

... il reprend des forces...

... et une vingtaine de minutes plus tard, c'est à mon tour d'arriver.

Nous avons déjà vaincu la première grande difficulté du parcours. Au point de vue km/effort, j'estime avoir fait le quart de l'épreuve. Un changement rapide de tenue, un ravitaillement, un brin de causette et c'est reparti mon quiqui!

Départ pour le Chasseron.

A Môtiers, la maison ou a vécu J.-J. Rousseau.

Le Chasseron est le point culminant du parcours, à1600 mètres. C'est le plus haut sommet du Jura suisse. Il se trouve à 12-13 kilomètres de Môtiers! Deux kilomètres environ avant le sommet, je rejoins une councurrente avec laquelle j'ai couru entre Couvet et le Soliat. Je l'ai même devancée avant les Oeillons! C'est pourquoi je suis surpris de la revoir ici, surtout qu'elle a l'air méchamment blessée! Elle est couchée en travers du chemin, quelques touristes s'occupent d'elle (son genou est bandé). Elle a l'air d'être entre de bonnes mains, je continue donc mon chemin. Un peu plus loin, alors que je remonte une piste de ski (alpin), je suis pris par une crampe à la cuisse gauche! Je me suis pourtant bien hydraté. Je ralentis un peu, je fais quelques étirements et j'arrive enfin au sommet. Je demande un massage! C'est assez inhabituel pour moi et je me prends à rêver d'une jeune kiné... En réalité, c'est un paysan du coin, ou un bûcheron, en tout cas d'après la douceur de la peau de ses paumes un manuel, qui me prodigue les soins. C'est pendant le massage du mollet droit qu'une gigantesque crampe surgit dans le mollet gauche. Finalement, après 10-15 minutes d'arrêt, je repars pour la fameuse descente sur les Dénéréaz puis sur Noirveaux. 700 mètres de dénivelée négative en moins de trois kilomètres. En principe, il y a à Noirveaux une barrière horaire à 14 heures, j'y arrive avec dix(!) minutes d'avance, mais il n'y a pas de contrôle!!!

A Noirveaux, notre assistance (Caroline et Marie-Jeanne) nous a rejoins en venant à pieds de la Côte-aux-Fées. Maintenant, c'est le retour! C'est l'occasion de dire merci à nos compagnes sans qui tout serait plus difficile.

Retour à la Côte-aux-Fées pour l'assistance.

Depuis la Côte-auf-Fées jusqu'à l'arrivée, il y a encore environ 20 kilomètres, très vallonnés. J'ai trouvé cette partie du parcours la moins intéressante. Elle ne correspond en tous cas pas au schéma figurant sur le site de l'organisation.

Et voici Sébastien en vue de l'arrivée, en mpoins de dix heures! Bien joué.

Sébastien trouve que cette épreuve est plus difficile que la Saintélyon, je suis d'accord avec lui. Mais avec deux heures d'avance sur moi, il a tout le temps de récupérer!



Et me voilà à mon tour!

Après une bonne douche, chargement de titine pour le retour.

Entre deux, Sébastien a vécu une anecdote marrante. Avisant un stand à saucisses, Séb à une envie.

- Sébastien: bonjour madame, j'aimerais un sandwich-saucisse!
- La vendeuse: euh! J'ai des sandwichs au jambon, au salami...
-  Sébastien: non, non, j'aimerai une sandwich-saucisse! C'est bien des saucisses là, sur le barbecue?
- La vendeuse: heu, oui... une saucisse avec un bout de pain, alors?
- Sébastien: oui, si vous voulez...

(A ce moment, intervient un autre 'vendeur').

Vendeur 2, à un autre quidam: 'Ah ces français, y savent plus s'exprimer...'

Le quidam: 'je te le fais pas dire, tu sais qu'y en a qui mettent encore des frites, avec leur saucisse entre deux tranches de pain...'
Vendeur 2: 'et oui, en plus, y savent plus faire de la bonne cuisine...'

On s'est bien marré... Il faut dire qu'en Suisse, le sandwich-saucisse est complètement inconnu...

De retour à la maison, surveillance active (!) de la préparation de la grillade.

75 kilomètres, 3000 mètres de D+ et 3000 mètres de D- et pas une cloque. Merci NOK!

Dimanche matin, nous partons en bateau pour la petite ville de Morat. Ici, sur les remparts.

Cette ville est connue de tous les Suisses, car il y ont mis une déculottée mémorable à Charles le Téméraire, ce que nos amis français ignorent... Il est vrai qu'à l'époque, la Bourgogne, plus puissante que le royaume, était quasiment indépendante...

Les toits de Morat.

Le chef-d'oeuvre publicitaire du plombier du coin.

La journée se termine,le lendemain, j'accompagne les parisiens à la gare. Rendez-vous est pris pour dans 3 semaines, à Courmayeur, pour le Gran Trail de Valdigne.

A bientôt.

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